Tendances Hiver 2020
Article publié dans l'édition Hiver 2020
Bien-être au travail
Le co-walking
Fatigué des réunions qui traînent en longueur? Excédé par leur fréquence? Le co-walking – on parle aussi de walking meetings et de walk and talk – pourrait être la solution.
Le principe : échanger en marchant. Alors que les bienfaits de la marche sur la pensée ne sont plus à démontrer, cette nouvelle pratique au travail a été adoptée par LinkedIn et par Facebook. Ainsi, ce style de réunion (de préférence limitée à quatre personnes) libérerait la parole autant qu’il mettrait les idées en ordre et en mouvement. Sans oublier ses bénéfices pour la santé!
Source : « Le co-walking, l’alternative à la réunion », Welcome to the Jungle, 21 mai 2018.
Inclusion
Bienvenue aux neuratypiques
Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre et d’augmentation du nombre d’adultes qui reçoivent un diagnostic de TDAH, plusieurs plaident en faveur de l’inclusion des personnes neuroatypiques en emploi. De façon générale, la neurodiversité désigne la pluralité des modes de fonctionnement cognitifs et neurologiques (façons différentes de penser, de résoudre un problème ou de trouver des solutions, par exemple).
De nos jours, de plus en plus de formations sur la neurodiversité défendent et valorisent notamment l’inclusion au travail des personnes dites neuroatypiques grâce à des mesures adaptatives. Qu’est-ce qui caractérise ces personnes ? Leurs profils se distinguent significativement de la norme sur le plan neurologique : ils incluent l’autisme, le TDAH, la douance, la dyslexie, la dyscalculie, la dyspraxie, le syndrome de Gilles de La Tourette, etc.
Source : « La neurodiversité au travail » (capsule vidéo et texte en ligne), firme Actualisation IDH, 2019.
Management
Des processus d’intégration à raffiner
Un cadre français sur trois a démissionné à la suite d’une mauvaise intégration à un nouvel emploi, selon une étude menée auprès de 1 012 gestionnaires par Cadremploi, un site d’emploi privé en France. Si les entreprises savent bien accueillir les nouvelles recrues à leur arrivée, elles peinent à les intégrer par la suite. En cause : un processus d’accompagnement absent ou à faible incidence.
Les activités avec les collègues sont rares (18 %), de même que les parrainages au sein de l’entreprise (11 %) ou les rencontres informelles (des 5 à 7, par exemple) destinées à favoriser la cohésion d’équipe (29 %). De plus, seulement 35 % des cadres ont eu un entretien de mi-parcours lors de leur période d’essai.
Gestionnaires, à vos stratégies d’intégration !
Source : « Étude inédite Cadremploi : 1 cadre sur 3 a déjà démissionné suite à une mauvaise intégration » (communiqué de presse), 23 avril 2019
Découvrez plus de tendances dans l'article de la Revue Gestion.