Incubateur: mode d’emploi
Les incubateurs poussent comme des champignons. Saurez-vous choisir le bon pour lancer votre projet d’entreprise?
Le Québec connaît un engouement pour l’entrepreneuriat et tout un écosystème se développe pour le soutenir. Les incubateurs d’entreprises en sont un bon exemple et ils se multiplient à Montréal. Toutefois, chacun a ses particularités. Mode d’emploi pour faire le bon choix avec les conseils de Christian Perron, directeur général de PME MTL, un réseau d’experts en financement et accompagnement des entrepreneurs dans la métropole.
1- Choisir un incubateur pertinent pour son industrie
Certains incubateurs accueillent une grande masse d’entrepreneurs en robotique, d’autres en technologies de l’information et des communications, ou encore, en sciences de la vie.
« Un nouvel entrepreneur a besoin d’accompagnement lors du démarrage de son entreprise, affirme Christian Perron. C’est rassurant aussi pour les futurs investisseurs de voir que l’entreprise est entourée de gens qui connaissent bien l’industrie. On est plus fort à plusieurs que tout seul dans son coin. »
2- Analyser les services offerts
Quelques incubateurs offrent seulement un espace de travail à bas prix pour les entreprises en démarrage, mais la plupart offrent aussi de l’accompagnement.
« Par exemple, certains offrent du coaching pour réaliser les différentes étapes du démarrage, explique Christian Perron. D’autres reposent sur un programme de formation et certains ont aussi du financement disponible. »
Alors qu’avoir un bureau n’est plus une nécessité pour plusieurs entreprises de l’économie du savoir, bien des incubateurs offrent aussi des services aux entrepreneurs sans qu’ils y soient installés physiquement. Il s’agit donc d’évaluer ses besoins.
3- Évaluer les coûts et les bénéfices d’aller dans un incubateur
Quel est le prix d’une place dans un incubateur ? Là est la question ! Les formules varient d’un incubateur à un autre. « Souvent, l’entreprise paye un loyer au mois à l’incubateur et peut prendre des services à la carte », affirme Christian Perron.
Toutefois, il y a des exceptions, comme des incubateurs de certaines universités qui offrent des services complètement gratuits. D’autres offrent l’espace sans frais à leurs entreprises incubées, mais prennent du capital-actions.