Entreprendre à quarante ans: il n’est jamais trop tard pour bien faire
En principe, l’âge ne devrait pas être un obstacle afin de se lancer en affaires. Une idée est aussi bonne qu’on ait quarante ou vingt ans.
Toutefois, l’Indice entrepreneurial québécois 2016, présenté par la Caisse de dépôt et placement du Québec et réalisé par le Réseau M, de la Fondation de l’entrepreneurship, en partenariat avec l’Institut d’entrepreneuriat Banque Nationale|HEC Montréal (IEBN) et Léger, révèle que le taux d’intentions entrepreneuriales tend à décliner au fur et à mesure que l’on avance en âge : il se situe en moyenne à 42 % pour les 18-30 ans, puis chute à environ 27 % pour les 30-44 ans. L’entrepreneuriat, que pour les jeunes? Pas du tout. Portrait d’une entrepreneure qui a fait le saut à 41 ans.
Mieux vaut tard que jamais
Khadija El Bouhali, la fondatrice de l’entreprise COUSMOS, reconnait que de lancer son entreprise dans la trentaine ou la quarantaine comporte son lot de défis. Malgré tout, son intention de faire le saut a toujours été très forte.
Arrivée au Québec en 1998 en provenance de son Maroc natal, Mme El Bouhali a rapidement pris racine au pays. Elle décroche un emploi dans le secteur communautaire, se marie et donne naissance à ses deux enfants. Son rêve d’entreprise, celui de faire découvrir les trésors culinaires de son pays d’origine, est encore bien loin. Il aura fallu de tristes circonstances, le décès de son père puis celui de sa mère, survenu quelques mois plus tard, pour la pousser à concrétiser le projet qui l’habitait depuis déjà dix ans.